“D'où vient le mauvais goût ? Comment le kitch s'est-il emparé du monde ? La ruée des peuples vers le laid fut le principal phénomène de la mondialisation. Pour s'en convaincre il suffit de circuler dans une ville chinoise, d'observer les nouveaux codes de décoration de La Poste française ou la tenue des touristes. Le mauvais goût est le dénominateur commun de l'humanité.”Dans les forêts de Sibérie
“Qui prend encore le temps de lire ? Comment résister autrement à la mondialisation et aux idées dévotes et fanatiques ?”
Extrait de : "Qui prend encore le temps de lire ? Comment résister autrement à la mondialisation et aux idées dévotes et fanatiques ? Comment conserver notre force intérieure, tous les combats menés par Voltaire, les Lumières, tant d'autres, sans lire ? Pourquoi les français ont-ils si peur et se replient-ils sur eux-mêmes ? Ils n'entraînent plus le muscle de l'esprit. Ils ne lisent plus. Ils ne réfléchissent plus. "
“Un marchand, comme on l'a très-bien dit, n'est nécessairement citoyen d'aucun pays en particulier. Il lui est, en grande partie, indifférent en quel lieu il tienne son commerce, et il ne faut que le plus léger dégoût pour qu'il se décide à emporter son capital d'un pays à un autre, et avec lui toute l'industrie que ce capital mettait en activité.”Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
“Il ne marchait pas dans une ville, mais dans un hypermarché à ciel ouvert. Quelques firmes mondiales possédaient désormais les quartiers centraux. Les trottoirs se réduisaient à une successions de sigles - toujours les mêmes d'une ville à l'autre.”L'ordinateur du paradis
“Chercher à privilégier son propre pays par rapport aux autres est devenu une pratique dangereuse : il faut au contraire réfléchir à un niveau global, le niveau de l'humanité tout entière, et développer ce que j'appellerais un « sens des responsabilités universel» .”
Compassion, inspirations et paroles du Dalaï Lama, ed. Acropole (2008), p.63
"Pour prendre un exemple, les évènements tels qu'ils se produisaient au XVIIIe ou au XIXe siècle n'avaient souvent que des conséquences locales, alors que de nos jours, la technologie, la mondialisation, la croissance de la population ont créé un monde profondément interdépendant. Chercher à privilégier son propre pays par rapport aux autres est devenu une pratique dangereuse : il faut au contraire réfléchir à un niveau global, le niveau de l'humanité tout entière, et développer ce que j'appellerais un « sens des responsabilités universel» . "
“La mondialisation est un nouveau visage de l'aventure humaine.”
Journal Libération - 22 Mars 2002
“Qui ne sait pas lire et vit avec un dollar par jour, ne ressentira jamais les bienfaits de la mondialisation.”