Cesare Beccaria Bonesana, marquis de Gualdrasco et Villareggio, est un juriste, criminaliste, philosophe, économiste et homme de lettres italien rattaché au courant des Lumières. Dans Des délits et des peines, il fonde le droit pénal moderne et se signale notamment en développant la toute première argumentation contre la peine de mort.
“La peine capitale n'a jamais détourné les hommes déterminés à outrager la société.”Des délits et des peines
“Il n'y a plus de liberté dès lors que les lois permettent qu'en certaines circonstances l'homme cesse d'être une personne pour devenir une chose.”Des délits et des peines
“Les lois se trouvent encore en contradiction avec la nature lorsqu'elles exigent d'un accusé le serment de dire la vérité quand il a le plus grand intérêt à la taire ; comme si l'on pouvait s'obliger de bonne foi, par serment, à contribuer à sa propre destruction ; comme si la voix de l'intérêt n'étouffait pas dans la plupart des hommes celle de la religion.”Des délits et des peines
“Plus le châtiment sera prompt et suivra de près le délit commis, plus il sera juste et utile.”Des délits et des peines
“Si elle était possible, chacun de nous voudrait que les pactes qui lient les autres ne le lient pas lui-même.”Des délits et des peines
“L'un des plus grands freins opposés aux délits, c'est non pas la rigueur des peines, mais l'infaillibilité de celles-ci.”Des délits et des peines
“Ce n'est point par la rigueur des supplices qu'on prévient le plus sûrement les crimes, c'est par la certitude de la punition.”Des délits et des peines
“Pas de crime, pas de punition sans loi.”Des délits et des peines
“Le suicide est un délit qui semble ne pouvoir être soumis à une peine proprement dite, puisqu'elle ne pourrait tomber que sur un corps froid et sans vie, ou sur des innocents.”Des délits et des peines
“Le moyen le plus sûr mais le plus difficile de prévenir les délits est de perfectionner l'éducation.”Des délits et des peines