Acteur français.
“Nous sommes des loueurs de miroirs que nous offrons au public afin que ce dernier se contemple.”
“L'acteur n'existe que dans le regard des autres.”
Le Monde - Septembre 2001
“J'exerce maintenant trois métiers*. C'est merveilleux ! Je suis d'abord « acteur de théâtre » et « acteur de cinéma ». Ce sont deux activités différentes, même si elles se complètent. Au théâtre, l'acteur, une fois le spectacle présenté au public, est le roi, maître de son jeu et de la mise en scène. Il peut imposer sa personnalité. Au cinéma, l'acteur reste une marionnette manipulée par le réalisateur, fût-il prestigieux.”
in« Michel Piccoli, la démesure d'un comédien », Didier Méreuze, La Croix, 13 février 2009
* Le 3ème métier est réalisateur
“Je ne l'admets pas toujours mais je le comprends : certains mensonges sont indispensables.”
“Il y a des machines qui nous endorment, qui savent nous endormir dans un bien-être du sport, de la farce, du pornographique : je parle de la télévision qui enconarde le monde entier.”
Entretien "A voix nue" entre Laure Adler et le comédien Michel Piccoli , 2006
Extrait de : "Il y a des machines qui nous endorment, qui savent nous endormir dans un bien-être du sport, de la farce, du pornographique : je parle de la télévision qui enconarde le monde entier. Nous sommes doublement manipulés par des fantômes gigantesques qui achètent les pays, qui vendent les pays et par la communication, la grande communication des télévisions qui nous endort dans le confort de l'achat. Plus vous achèterez, plus vous serez heureux. "
“Si l'on n'épouse pas les questions, les doutes et les délires de la société, pas la peine d'être acteur.”
Entretien- Studio Magazine - Octobre 2000
“Les passions qui existent entre une femme et un homme ne peuvent pas être atteintes par les catastrophes du monde.”
Epok - Décembre 2001
“Acteur est un métier où il faut toujours se perfectionner, c'est un métier plein d'aléas où rien n'est jamais établi.”
Interview Radio Télévision Suisse, 1964
“Je n'ai jamais aimé être décoré. Encore moins épinglé. C'est très beau, mais ça signifie la mort comme pour les papillons.”
in« Michel Piccoli, la démesure d'un comédien », Didier Méreuze, La Croix, 13 février 2009