Ecrivain belge francophone.
“Les événements mémorables ne ressemblent jamais à ce qu'on attend d'eux.”Le bourgmestre de Furnes
“Est-ce que, lorsqu'on sait que l'on va partir, on acquiert une lucidité qu'on n'a pas eue auparavant ?”Lettre à ma mère
“Il faut essayer, sentir. Avoir boxé, menti... Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre.”Correspondance
Lettre à André Gide - 15 Janvier 1939
" Il faut essayer. Sentir. Avoir boxé, menti, j'allais écrire volé. Avoir tout fait, non à fond mais assez pour comprendre. Ce qui fait d'ailleurs que je suis médiocre en tout, en jardinage comme en équitation, et nul en thème latin."
“L'union la plus grande possible que l'on peut avoir entre deux êtres, c'est faire l'amour. Ce n'est pas avec des mots que l'on communique.”
"L'union la plus grande possible que l'on peut avoir entre deux êtres, c'est faire l'amour. Ce n'est pas avec des mots que l'on communique. On communique très mal avec des mots. Les mots peuvent servir à tout. J'avais faim de la femme et de toutes les femmes. Et c'est malheureux car il y a des quantités de femmes que je ne connaîtrai pas".
“Nous sommes un peu comme des éponges qui aspirons la vie sans le savoir et qui la rendons ensuite, transformée, sans connaître le travail d'alchimie qui s'est produit en nous.”Carissimo Simenon, mon cher Fellini
“Un personnage de roman, c'est n'importe qui dans la rue, mais qui va jusqu'au bout de lui-même.”
La phrase n'est pas de Simenon, mais elle lui a été réattribuée par certains. Simenon se contentait de citer une phrase de Balzac.
Extrait de 'Conversations avec Simenon ' :
"On demandait à Balzac : « Qu'est-ce qu'un personnage de roman ? » Il a répondu : « C'est n'importe qui dans la rue, mais qui va jusqu'au bout de lui-même. Tous tant que nous sommes, nous n'allons jamais au bout de nous-mêmes. Nous avons peur de la prison ou de choquer nos semblables ; soit par sensiblerie, par bonne éducation, comme on dit, pour quantités d'autres raisons. »
Le roman consiste à créer un groupe social quelconque, cinq ou six personnes, peu importe, autour d'un personnage central, et il ne reste plus à l'auteur que se mettre dans la peau de ce personnage central."
“Le roman consiste à créer un groupe social quelconque, cinq ou six personnes, peu importe, autour d'un personnage central, et il ne reste plus à l'auteur que se mettre dans la peau de ce personnage central.”Conversations avec Simenon
Propos recueillis par Francis Lacassin pour le Magazine littéraire en 1975.
Pour la transcription complète voir : http://www.trussel.com/maig/lacas2f.htm
“Il faut croire que l'homme a voulu vivre en société, puisque la société existe, mais aussi, depuis qu'elle existe, l'homme emploie une bonne part de son énergie et de son astuce à lutter contre elle.”
“Moins on est intelligent, plus on a de chance d'être romancier. Sinon, on écrit des thèses.”