“Il est plus facile d'imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme.”
Interview recueillie par ÉRIC AESCHIMANN (à Ljubljana), en 2008.
La phrase dans son contexte :
"Quelle critique faites-vous à la démocratie ?
Peut-être la même que les conservateurs… Les conservateurs ont le courage d’admettre que la démocratie est dans une impasse. On s’est beaucoup moqué de Francis Fukuyama lorsqu’il a annoncé la fin de l’histoire, mais aujourd’hui, tout le monde accepte l’idée que le cadre démocratico-libéral est là pour toujours.
On se contente de réclamer un capitalisme à visage humain, comme on parlait hier d’un communisme à visage humain. Regardez la science-fiction : visiblement, il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme."