“Je vis au seuil de moi-même, à l'intérieur il fait sombre.”Un singe en hiver
Il s'agit en fait d'un raccourci souvent repris.
La phrase exacte est : "Moi, qui ai d'habitude le goût de tout livrer aux êtres pour les apprivoiser, de vivre sur le seuil de moi-même, trouvant qu'il fait souvent trop sombre à l'intérieur, pourquoi ai-je éprouvé le besoin, le soir de mon arrivée, d'intriguer ce couple tranquille ? Peut-être ne savais-je pas très bien où j'en étais ? Peut-être pressentais-je qu'il finirait par arriver ce qui s'est produit la nuit dernière et qu'il valait mieux faire naufrage avec le moins de papiers d'identité possible ? On se lamente suffisamment sur le tombeau de l'ivrogne inconnu."
Autre raccourci rencontré : "Je me suis habitué à vivre au seuil de moi-même, parce qu'à l'intérieur il fait trop sombre."